Les plus belles universités

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Publié 15/03/2016 par Paul-François Sylvestre

Chaque année, on publie le classement des meilleures universités au monde, mais ce ne sont pas nécessairement les plus belles. Le professeur Jean Serroy et le photographe Guillaume de Laubier, des Éditions de La Martinière, ont choisi les 23 institutions au patrimoine architectural, pictural et sculptural le plus remarquable.
Ils nous les présentent dans Les plus belles universités du monde.

Elles se répartissent dans 14 pays: France (2), Royaume-Uni (3), Espagne (1), Allemagne (2), Italie (1), Suisse (1), Pologne (2), Portugal (1), Irlande (1), Suède (1), Liban (1), Qatar (1), États-Unis (5) et Canada (1). Celle retenue au Canada est l’Université McGill. Les institutions sont présentées en ordre de fondation, de l’Université de Bologne (1158) à Rolex Learning Center (Lausanne, 2010).

Cet album est une impressionnante promenade photographique puisque 170 des 240 pages nous montrent tantôt un amphithéâtre, une bibliothèque ou une chapelle, tantôt un salon d’honneur, un théâtre anatomique ou un jardin. Dans l’amphithéâtre de La Sorbonne, tous les regards convergent vers l’illustre Bois sacré de Pierre Puvis de Chavannes (1886-1889).

À l’Université d’Uppsala (Suède, 1477), il faut voir le Gustavianum où tout est centré (en plongée) sur la table de dissection dans cet amphithéâtre d’anatomie construit en 1663.

À Cambridge (Royaume-Uni), la chapelle de King’s College est un joyau grâce à «sa voûte nervurée en éventail, son buffet d’orgue imposant, ses stalles de bois sculpté et ses vitraux d’origine flamande».

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À Trinity College (Dublin), la Old Library impressionne, grâce notamment à la Long Room où les bustes des savants se dressent «comme les gardiens du temple du savoir».

À Princeton (États-Unis), le grand réfectoire de Procter Hall, au style néogothique et paré de vitraux, est aussi grand que certaines cathédrales.

L’Université McGill a damé le pion à l’Université de Toronto dans ce canon de la beauté. On y présente le plafond de la Bibliothèque Redpath, le Musée d’histoire naturelle, le Pollack Hall de l’École de musique et même la salle billard du Faculty Club avec son dôme aux vitraux.

Pour les États-Unis, je retiens l’Université Stanford. Au cœur du campus, «la Memorial Church domine allées ombragées et galeries néo-romanes ou Les Bourgeois de Calais de Rodin retrouvent une individualité qui met chacun en valeur». D’autres œuvres de Rodin se retrouvent dans le monumental hall d’entrée de Sanford Cantor Arts Center.

André Gide disait que «choisir, c’est forcément renoncer». Harvard ne figure pas à ce palmarès de la beauté universitaire. On sait cependant que cette université apparaît régulièrement en tête du classement des meilleures universités établi par les experts de Shanghai.

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Guidé par l’histoire des universités, le choix de Jean Serroy s’est arrêté sur les institutions qui «ont paru exprimer au mieux l’esprit dans lequel elles ont été conçues. Mais qui disent aussi, à travers leur implantation, l’histoire du monde moderne.»

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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