Les amants du latin perdent un de leurs derniers bastions: depuis le 1er janvier, il n’est plus obligatoire de donner un nom latin à une nouvelle plante.
Il est désormais permis de le faire aussi en anglais, a décrété l’été dernier le Congrès international de botanique, dont le Code international de nomenclature botanique fait autorité en la matière depuis un siècle et demi.
Le geste est justifié par un besoin de démocratiser la botanique: le nombre d’amateurs et de professionnels qui découvrent de nouvelles plantes est en effet beaucoup plus élevé que le nombre de gens qui maîtrisent le latin…
Environ 2000 nouvelles espèces de plantes, d’algues et de champignons (tous couverts par le Code) sont baptisées chaque année.