à 07h05 HAE, le 31 mai 2013.
MOSCOU – L’Union soviétique s’est peut-être évaporée il y a plus de 20 ans, mais un nouvel «empire du mal virtuel» se porte néanmoins très bien.
Les experts en sécurité informatique affirment que le suffixe Internet «.su» assigné à l’URSS en 1990 est depuis devenu un repaire de pirates informatiques et autres cybercriminels qui utilisent le territoire virtuel de l’ancienne superpuissance pour commettre différents crimes.
Des préoccupations capitalistes, plutôt qu’une nostalgie communiste, expliqueraient le phénomène.
«Je pense que ça n’a rien de politique», a expliqué l’expert Oren David, de l’escouade antifraude de la firme RSA. Il a souligné que d’autres domaines virtuels obscurs, comme le .tk de l’archipel Tokelau dans le Pacifique-Sud, ont été colonisés par des pirates informatiques. «C’est simplement une question d’affaires», a-t-il dit.