Les pianistes Katia et Marielle Labèque redéfinissent le minimalisme

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 06/08/2013 par Nathalie Prézeau

Ceux qui s’attendaient à un spectacle tout simple, constitué de deux virtuoses à leur piano, n’avaient pas lu les petits caractères en bas des annonces du Toronto Summer Music Festival pour le nouveau spectacle des deux soeurs françaises au Koerner Hall du Conservatoire royal de musique jeudi dernier: «The Minimalist Dream House».

Il se trouve que ce spectacle s’inspirait des concerts présentés dans les années 60 dans le loft new-yorkais de Yoko Ono. Toutes vêtues de noir, très tendance avec leurs bottillons aux hautes semelles rapportées dignes d’un runway et leur crinière de jet, les soeurs ont donné le ton. Puis elles ont entrepris notre éducation sur le mouvement de musique minimaliste, tantôt seules avec une série de duos (de Erik Satie, John Cage, Philip Glass et autres), tantôt avec un band de rock contemporain constitué de musiciens touche-à-tout de calibre international (David Chalmin, Alexandre Maillard, Nicola Tescari et Raphael Séguinier).

Une soirée magique à se laisser envoûter par la lente évolution de courtes phrases musicales, qui passaient des légers effleurements de clavier, sous les doigts de fée des deux soeurs Labèque, à un pur son rock du band au complet,  sans qu’on sache trop comment on en était arrivé là. Fascinant!

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur