Beaucoup de Canadiens vont prendre des vacances cet été. Quelques chanceux auront même l’occasion de partir sous d’autres cieux.
Mais, même si vous ne faites pas vos valises pendant la saison estivale, vous pouvez vous amuser à faire des mots-valises (terme emprunté au mot anglais «portmanteau-word» et inventé par Lewis Carroll, l’auteur du célèbre roman Alice au pays des merveilles).
Collages
Les mots-valises, aussi connus comme des mots-portemanteaux, des mots-tiroirs, des mots-gigognes ou des mots-centaures, sont le fruit d’un collage verbal ou d’un emboîtement lexical.
Ce ne sont pas des mots dérivés, comme dans «abracadabrantesque», ni des mots composés, comme dans «auto-école», ni le résultat d’une simple troncation de la tête, du corps ou de la queue (aphérèse, syncope, apocope) d’un terme.
Ce ne sont pas non plus des abréviations syllabiques, comme dans le mot «velcro» (velours et crochet), ni des acronymes, comme dans «ONU», ni du verlan, qui inverse les syllabes d’un même mot, comme dans «Stromae» (maestro).