C’est de la tour d’une MOSQUÉE que le Muezzin lance les cinq appels quotidiens à la prière.
Quant aux sonneries traditionnelles de nos cathédrales, églises ou autres chapelles, elles ne diffusent depuis de nombreux siècles que des sons souvent mélodieux, mais au grand jamais des paroles!
Et c’est bien là que réside la différence entre ces deux genres d’appels à la pratique des cultes. Les extériorisations vocales s’évadent, en quelque sorte, de la mosquée pour se répandre dans le ciel de France, cependant protégé par les lois fondamentales de la LAÏCITE. En se permettant de raisonner par analogie, évoquant le port à l’extérieur de chez soi de certains vêtements ou d’objets significatifs, on qualifierait ces extériorisations vocales d’«ostentatoires»…
À la réflexion, rien ne s’oppose donc à l’édification des minarets, en comptant sur le talent des architectes et des religieux ayant le sens de l’harmonie architecturale et non de la démesure dimensionnelle, désireux de créer ces beaux édifices, respectables décors silencieux pour les mosquées, dont la noble mission consiste à accueillir les prières musulmanes.