Gagner aux Jeux olympiques, ça se fait aussi du bout de la fourchette. La nutrition joue un rôle majeur dans la performance et la récupération des sportifs. Pour s’élancer vers une médaille, les athlètes devront avoir le ventre bien rempli, mais pas forcément plein.
«Un lanceur de poids ne mangera pas la même chose qu’une gymnaste. Il voudra préserver sa masse musculaire et elle, avoir de l’énergie. Bien s’alimenter dépend avant tout de la discipline», indique Benoît Lamarche, titulaire de la Chaire en nutrition humaine, lipidologie et santé cardiovasculaire de l’Université Laval et ancien patineur de vitesse.
Avant une compétition, chaque athlète doit recevoir les apports énergétiques qui lui conviennent, mais ce qui le mènera au podium s’est toutefois mangé dans les assiettes des années précédentes.
«La veille ou le matin d’une compétition, ce n’est pas le moment de changer quelque chose à sa routine. L’alimentation, c’est la religion de l’athlète de haut niveau», rappelle le chercheur.
Avant le marathon, le coureur doit tout de même s’assurer d’aller chercher une surcharge glucidique en consommant des féculents – le carburant de l’effort.