Un an après le tremblement de terre de 2011 qui a ravagé la côte Est du Japon, provoquant un tsunami et un accident nucléaire, le photographe québécois Michel Huneault se rendait à Tohoku, la région sinistrée.
C’est un voyage qui lui a permis de documenter — en image et en son — les transformations de cet environnement qui incarne parfaitement, selon lui, l’esprit japonais. Cet hiver, il y est retourné pour examiner la renégociation complexe du paysage par les Japonais.
Depuis le 5 mai et jusqu’au 12 juin, à l’initiative du Labo, le centre d’arts médiatiques francophone de Toronto, la Maison Campbell expose les œuvres tirés de cette expérience unique.
Entre symétrie et couleurs pastels, la région de Tohoku est rythmée par la relation complexe entre les édifices et la nature. C’est cette relation que Michel Huneault cherche à imager dans son projet.
Entre photographie et vidéographie, son travail souligne les particularités du Japon associées aux traditions ancestrales du shintoïsme et du bouddhisme qui mettent en valeur la sérénité du paysage au lieu de la dénaturer. En appréciant cet ouvrage, le spectateur s’aventure dans un univers différent, mais qui devient familier au long des photographies et des moments saisis en vidéo.