Frontières libres, la nouvelle pièce des Indisciplinés qui se jouera les 1, 2, 3, 9 et 10 décembre à l’auditorium de l’école Toronto Ouest, est mise en pièce par la jeune et pétillante Élodie Dorsel.
Jeune actrice, auteure et metteure en scène basée à Toronto, Élodie met pour la première fois en scène une pièce qu’elle n’a pas écrite, puisque Frontières libres est adaptée d’un texte de Marie-Thé Morin.
Une première pour la jeune femme, donc, mais aussi une «première mondiale», indique-t-elle en entrevue à L’Express. «C’est un texte récent qui n’a encore jamais été adapté; ça m’a permis d’être très libre dans l’exploration.»
Selon elle, c’est la mise en scène de ses propres idées, de ses propres textes, et son goût prononcé pour le Théâtre de l’Absurde et l’esthétisme visuel qui l’ont amené à sa pièce Frontières libres. «J’ai poussé mes actrices et acteurs a explorer cette nouvelle forme de l’absurde, nouvelle en ce qu’elle était, je pense, inédite pour eux.»
Des chorégraphies, des ensembles sur scène, et «quelque chose de beau à voir», voilà comment Élodie qualifie sa mise en scène de Frontières libres, qui se doit d’être à la hauteur du texte de Marie-Thé Morin.
On raconte ici les histoires de 17 personnages farfelus, touchants ou pittoresques, ayant chacun «leur raison d’exister, ou de ne pas vouloir exister», qui se rencontrent dans un lieu quasiment hors de tout cadre spatio-temporel: un train allant d’Ottawa à Hearst.