De nos jours, de plus en plus de citoyens ont à coeur les questions environnementales. Où s’en va notre planète? Comment peut-on mieux la protéger? Est-ce que la signature du protocole de Kyoto est suffisante? Chose certaine, il y a beaucoup de travail à faire pour mieux s’occuper de notre Terre et une étude publiée la semaine dernière vient le confirmer.
Cette étude, préparée par l’As-sociation canadienne du droit de l’environnement et par Défense environnementale Canada, nous apprend que les 12 sociétés les plus polluantes du Canada ont rejeté à elles seules 46% de tous les polluants atmosphériques au pays. En lisant cette étude, on se demande comment le ministre de l’Environnement Stéphane Dion peut demander à chaque Canadien de réduire sa production de déchets alors que les grandes entreprises du pays ne cessent d’augmenter leur production de polluants.
Les plus grands pollueurs sont les alumineries et les entreprises minières. Ainsi, au pays, le premier pollueur, c’est Inco, qui a fait parler d’elle la semaine dernière en annonçant l’acquisition de Falconbridge. C’est Alcan qui suit la société minière de Sudbury ainsi que Ontario Power Generation, des sociétés que l’on connaît bien…
La grande Inco…
La demande pour les ressources naturelles est en hausse, surtout en provenance de la Chine. Pas surprenant dans ce cas-là qu’il y ait beaucoup de mouvement dans le secteur minier. Ainsi, la semaine dernière, Inco a annoncé l’acquisition de son concurrent Falconbridge, qui ve-nait tout juste d’avaler Noranda.
La transaction Inco-Falconbridge est évaluée à 12,5 milliards $. Inco Limité, ce sera le nom de la nouvelle entité, deviendra le plus important producteur de nickel au monde et l’un des plus gros dans le secteur du cuivre. La transaction a été bien accueillie par les employés des deux sociétés et par le monde des affaires. Des analystes considèrent que le groupe suisse Xstrata pourrait être intéres-sé à acheter Inco ou encore un au-tre producteur, Teck Cominco.