à 13h49 HNE, le 27 décembre 2011.
Les deux jours de funérailles du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, mercredi et jeudi, seront l’occasion d’examiner les moindres détails de la cérémonie pour tenter de déterminer qui aura les faveurs de l’héritier du pouvoir au sein de l’hermétique régime de Pyongyang, et qui en sera écarté.
C’était déjà le jeu auquel s’étaient livrés les observateurs en 1994, lors du précédent passage de relais entre Kim Il-sung, le fondateur du régime communiste, et son fils Kim Jong-il.
Ce dernier, dont le corps est exposé au mausolée où repose déjà la dépouille embaumée de son père, a renforcé le poids de l’armée dans le régime au cours de son règne, en célébrant chaque occasion avec de grands défilés à la chorégraphie méticuleuse.
En 1994, les funérailles de Kim Il-sung avaient été scrutées à la loupe. La liste des noms de la commission chargée de les organiser avait été analysée attentivement pour tenter d’y déchiffrer qui allait être promu par le nouveau chef d’État et qui allait tomber en disgrâce. Il en est de même aujourd’hui, cette liste de 232 noms ayant été disséquée depuis sa publication la semaine dernière.