Appuyés par la classe politique nationale, les Franco-Ontariens se mobilisent pour lutter contre l’abolition inattendue le 15 novembre du Commissariat aux services en français et du projet d’Université franco-ontarienne à Toronto.
Cette décision du premier ministre Doug Ford permettrait de réduire de 15 millions $ un déficit de 15 milliards $. Ailleurs au pays, les francophones et Acadiens sont inquiets.
Une décision dangereuse
«Chaque fois qu’un membre de la francophonie est bafoué, ça ébranle tout le monde», soutient la présidente de la Société nationale de l’Acadie, Louise Imbeault. «Même si on a des acquis sur le plan juridique, ce n’est pas nécessairement acquis dans la pensée des gens. C’est sûr qu’on est solidaires de l’action des Franco-Ontariens.»
Selon l’Acadienne, un front commun s’impose pour préserver les écoles, hôpitaux et autres établissements obtenus au pays par le biais des tribunaux.
«Quand un premier ministre fait fi de sa population francophone qui est quand même nombreuse, c’est dangereux. D’autres vont penser qu’ils peuvent faire impunément la même chose.»