10 oct 2012 17h06
OTTAWA – Une étude du Conference Board du Canada dresse un portrait plutôt rose de la situation économique des francophones du pays. Ils ont, selon les données de l’étude, des salaires plus élevés et ils sont moins souvent chômeurs que la population générale.
Les francophones du Nouveau-Brunswick font cependant exception dans ces deux cas.
Dans son étude, qui utilise des données de 2006, le Conference Board se vante de présenter « le tableau le plus complet jamais réalisé de l’apport économique direct de l’espace économique francophone au pays ».
Ainsi, le taux de chômage des francophones du Québec était de 6,2 pour cent, comparativement aux 7 pour cent de la population générale. À Terre-Neuve-et-Labrador, l’écart était plus grand: 15,2 pour cent de chômage chez les francophones et 18,6 pour cent chez la population générale. Mais au Nouveau-Brunswick, ils étaient 10,9 pour cent de chômeurs francophones contre 10 pour cent de chômeurs de toute appartenance linguistique confondue.
Pour ce qui est du revenu moyen des travailleurs, là aussi les Acadiens du Nouveau-Brunswick traînent de l’arrière: ils recueillent environ 1000 $ de moins en revenu annuel moyen que l’ensemble des travailleurs.