Les textes de Molière sont intemporels. Les situations comiques de l’époque fonctionnent encore aujourd’hui du fait qu’il existe encore des avares, des naïfs, des jeunes, des vieux et que tout ce beau monde se fait des cachotteries. Le Théâtre français de Toronto propose à partir du 24 octobre la célèbre pièce Les fourberies de Scapin, dans une mise en scène du directeur artistique du TfT, Guy Mignault.
Montée dans le Studio du Théâtre français de Toronto, rue College, cette comédie comporte huit personnages dont quatre sont joués par des comédiens qui découvrent le TfT.
Dans un décor typiquement napolitain, sur fond de linge qui sèche au soleil, la mise en scène de Guy Mignault mêle les époques et les styles. «C’est le premier Molière que je monte. J’en ai joué des tas mais étrangement c’est la première fois que j’en fais une mise en scène. Il y a des affaires qui ressemblent au XVIIe, et des choses qui ressemblent à aujourd’hui. La pièce se passe à Naples, on pourrait dire que les fourbes sont à Naples, avec la Camorra, je suis sûr que ce sont les descendants de Scapin», explique Guy Mignault.
Ambiance méditerranéenne
Pour retrouver l’ambiance méditerranéenne, le metteur en scène a également ajouté de la musique aux couleurs locales. Les costumes aux couleurs vives imaginés par Melanie McNeill contrastent aussi avec la douceur du décor de bord de mer créé par Marie-Ève Cormier et «chatouillent ce qui peut nous rendre heureux», comme le dit Guy Mignault.
Dans Les fourberies de Scapin du Théâtre français de Toronto, on retrouve Nicolas Van Bureck, dans le rôle de Scapin, Philippe Van de Maele est Octave, Lindsay Owen Pierre est Léandre, Meilie Ng est Hyacinthe, René Lemieux est Géronte, Robin Gondin est Argante, Noa May Dorn est Zerbinette et Sébastien Bertrand est Sylvestre. L’Express a rencontré Scapin et Hyacinthe, soit Nicolas Van Burek et Meilie Ng.