à 20h09 HNE, le 30 janvier 2012.
MONTRÉAL – La rumeur court qu’un imbroglio bureaucratique typiquement canadien s’est produit lorsque les filles Shafia désiraient obtenir de l’aide des autorités, il y a trois ans.
Des responsables de la Direction de la protection de la jeunesse, au Québec, ont révélé à La Presse Canadienne que les travailleurs sociaux travaillant sur ce dossier ne possédaient pas toutes les informations à propos de ce qui se passait dans la famille.
La protection de la jeunesse est divisée selon la langue à Montréal, une agence s’occupant des plaintes en anglais et l’autre, des plaintes en français.
Lorsque les services français de la DPJ ont reçu une plainte en avril 2009, ils ne savaient pas que leurs collègues anglophones avaient enquêté sur une plainte précédente déposée par les soeurs Shafia l’année précédente.