Mais le rêve de l’artiste tourne quasiment au cauchemar quand la galerie décide de conserver ses oeuvres sans les exposer. «Pendant un an, j’ai été comme un nouveau joueur de hockey à qui l’on n’accorde pas de temps sur la patinoire. J’ai donc mis fin au contrat.»
Le bon côté
Mais rien n’est jamais tout noir. Les œuvres signées Cordo habillent les murs d’une dizaine de galeries au Québec et à l’international. Puis, avec trois enfants âgés de 2 à 6 ans et un travail à temps plein, l’artiste se dit tout à fait à l’aise avec sa décision.
«Au niveau où je suis rendu, apprendre à dire non est une façon de protéger ma carrière pour ne pas tomber uniquement en mode de production. Cela pourrait être néfaste pour la création. En choisissant les galeries dans lesquelles entrent mes tableaux, j’ai davantage le temps pour travailler mes techniques.»
Son voyage en Europe aura d’ailleurs été pour lui une source d’inspiration. Il a fait un arrêt à Montmartre, au Moulin Rouge, puis rentra au Québec avec de nouvelles idées pour cette série qu’il nomma en l’honneur du cabaret légendaire.