Le gouvernement conservateur doit annoncer prochainement son plan vert visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre au Canada. La ministre de l’Environnement Rona Ambrose a rencontré les représentants de l’industrie de l’automobile, la semaine dernière, l’un des secteurs les plus polluants au pays avec l’industrie énergétique en Alberta.
Les entreprises ont hâte de connaître le plan du gouvernement. Avant les élections du 23 janvier, les Libéraux avaient commencé à mettre en place le protocole de Kyoto et s’apprêtaient à édicter les règles encadrant les émissions de gaz à effet de serre. Ces règles vont permettre à la Bourse de Montréal notamment de lancer un marché du carbone, un marché d’échange de crédits d’émissions entre les entreprises qui polluent beaucoup et celles qui polluent moins.
Tant et aussi longtemps qu’Ottawa n’aura pas présenté ses règles, les entreprises vont demeurer dans l’incertitude. C’est ce qui explique en partie le manque de préparation des sociétés canadiennes dans ce dossier selon une enquête effectuée pour le compte du Conference Board du Canada.
Le document, publié la semaine dernière, nous apprend que seulement 36% des entreprises canadiennes ont un plan et seulement 20% ont des objectifs et un échéancier précis. De plus en plus, on constate que les questions environnementales deviennent aussi des enjeux économiques de premier plan.
Les succès de Tim Hortons
Les files d’attente sont longues le matin chez Tim Hortons et les chiffres de ventes de la société canadienne le confirment. Tim Hortons, un géant (on peut le dire…) du beignet et du café, a enregistré une hausse de 5,9% de ses ventes dans ses magasins ouverts depuis plus d’un an au Canada au 3e troisième trimestre et de 9,2% aux États-Unis.