Les dirigeants de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) ont fait leur travail en posant 20 questions aux principaux partis politiques de notre province et en rendant publique la page de réponses de Tim Hudak, chef du Parti progressiste-conservateur, les 4 pages de réponses d’Andrea Horwath, chef du NPD, les 17 pages de réponses du Parti libéral et les 7 pages de réponses du Parti vert.
Les questions auxquelles les partis ont été invités à répondre concernent les services en français, l’éducation, l’immigration, la santé, les services de développement en français, les arts, la culture et le patrimoine, la justice, l’économie, les communications et les besoins spéciaux.
C’est maintenant au tour des électeurs d’utiliser cette documentation pour en discuter avec les candidats dans chaque circonscription et d’y ajouter leurs propres questions.
Profitant de la tribune que le Club canadien de Toronto m’a offerte jeudi dernier, j’ai suggéré la question suivante qui devrait être soulevée auprès de ceux qui cherchent à obtenir notre vote: «Advenant votre élection, allez-vous encourager le chef de chacun des trois partis à s’entendre sur un petit groupe de travail représentatif des principales tendances politiques afin de vérifier si l’Ontario est maintenant prêt à donner suite à l’annonce que le premier ministre John Robarts avait faite lors des négociations de la Charte de Victoria de 1971 au sujet de l’inscription dans la Constitution canadienne de dispositions consacrant les droits de la population anglophone et francophone de notre province»?
J’ai aussi suggéré que, dans chaque circonscription, des occasions soient offertes aux candidats bilingues pour discuter en français des enjeux électoraux.
J’ai indiqué que je donnerais l’exemple en invitant le candidat libéral Peter Milczyn à venir chez moi samedi prochain (31 mai) rencontrer quelques-uns de ses électeurs d’expression française.