Après un procès lancé en 2013, étiré sur 15 mois, et un appel qui s’est soldé le 25 juillet dernier par une défaite, le Conseil scolaire francophone et la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique, ont jusqu’au 1er octobre pour décider d’aller en Cour suprême du Canada.
La voie juridique s’imposait déjà en 2009 dans la cause de 15 écoles françaises surpeuplées de la Colombie-Britannique, après cinq ans de négociations infructueuses.
La cause a pris des proportions épiques, et il n’y a aucun doute qu’on choisira d’interpeller le plus haut tribunal du pays.
Gains en première instance
Des gains majeurs avaient pourtant été réalisés en première instance. La cour avait ordonné en 2016 la création d’une enveloppe de financement pour les besoins en immobilisation des écoles françaises – une première sous l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Elle imposait aussi à la Province un remède de six millions en dommages et intérêts pour dix ans de négligence en matière de transport des élèves.