Dimanche 13 août dernier, à High Park, près d’une soixantaine de coureurs se sont inscrits pour la seconde édition de FrancoRUN se déroulant dès 9 heures du matin. Âgés entre 20 et 60 ans, ils avaient le double choix de courir ou marcher sur 5 kilomètres puis, autre option, de courir sur un parcours de 10 kilomètres. Mais, l’effort en valait la chandelle.
Le projet a été lancé pour la première fois en 2005 à l’initiative du Centre francophone de Toronto et de la société d’organisation d’événements ONEC-Group. «FrancoRUN vise à sensibiliser les gens qui ne sont pas francophones aux activités du Centre francophone de Toronto», précise Jean-Gilles Pelletier, directeur du Centre. Et le défi semble avoir été relevé car plus de la moitié des participants étaient anglophones. Denys Bégin, membre d’ONEC-GROUP et organisateur de la course, ajoute que «les fonds recueillis grâce aux inscriptions seront reversés pour le bénéfice des activités du Centre francophone de Toronto».
Du côté des coureurs, les émotions se sont bousculées. Leur parcours n’était pas de tout repos. «Le trajet est vallonneux, il y a deux montées et deux descentes et habituellement, les coureurs s’entraînent sur un terrain plat», explique Denys Bégin. La topographie du terrain en a du coup dérouté quelques-uns comme Aslay, coureuse rôdée, enregistrant 25 kilomètres d’entraînement chaque semaine et habituée à participer à des compétitions. À son arrivée, elle nous confie cependant que «la course a été un vrai défi».
Quant à Jacqueline, gagnante du troisième prix féminin avec un temps de 23’13’’ pour le 5 kilomètres, avoue que l’année prochaine elle s’inscrira pour le 10 kilomètres. Pour Sara, coureuse du 5 kilomètres, la difficulté n’était pas insurmontable. En revanche, elle a surtout apprécié l’événement pour son côté amical et chaleureux.