Toronto a accueilli vendredi dernier la consultation tenue par Bernard Lord, récemment nommé par le Premier ministre Stephen Harper conseiller spécial sur la dualité linguistique et les langues officielles.
Depuis une semaine, l’ancien Premier ministre du Nouveau-Brunswick sillonne le pays d’Ouest en Est. Il recueille les doléances et analyses de divers intervenants en matière de langues officielles qui n’ont pas toujours eu l’occasion d’exprimer leur point de vue auprès du gouvernement du Canada.
Le résultat de ces consultations servira pour le gouvernement à mettre à jour le Plan d’action pour les langues officielles. Ce plan, lancé en 2003 par l’ancien ministre des Affaires intergouvernementales Stéphane Dion, aujourd’hui chef du Parti libéral, arrive en effet à échéance en mars prochain.
Mais plusieurs questions se posent. Quelle est l’utilité de ces consultations? Le gouvernement ne dispose-t-il pas déjà de suffisamment d’information pour relancer le Plan d’action?
Ainsi, au printemps dernier, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser a rendu son rapport. Peu de temps après, plusieurs priorités ont été énoncées lors du Sommet des communautés francophones et acadienne et le comité permanent des langues officielles à la Chambre des Communes a produit 39 recommandations…