Les conseils scolaires pourront continuer de choisir leurs partenaires

L’ACÉPO (conseils scolaires publiques) et l’AFOCSC (catholiques) se sont réjouis la semaine dernière de l’assouplissement des règles provinciales sur la maternelle et les services de garde avant et après l’école.

Le gouvernement a en effet accepté que les conseils scolaires puissent choisir eux-mêmes leurs partenaires dans ce domaine, au lieu d’être obligés de créer et gérer eux-mêmes le service.

Les conseils scolaires francophones offraient depuis 10 ans la maternelle à temps plein, mais c’était le cas dans seulement le tiers du système anglophone jusqu’à ce le gouvernement libéral de Dalton McGuinty décide l’an dernier de l’étendre à tous – une réforme-phare pour le premier ministre.

Or, la plupart des conseils scolaires qui le faisaient sous-contractaient déjà la maternelle à temps plein et d’autres services de garde avant et après l’école à des entreprises privées ou des organismes communautaires. C’est maintenant confirmé: ils pourront continuer de le faire.

«Ces modifications permettraient de poursuivre ce type de partenariat fructueux», a déclaré la ministre de l’Éducation, Leona Dombrowsky, selon qui «la maternelle et le jardin d’enfants à temps plein sont un succès retentissant».

Essentiellement, le gouvernement change la façon dont les frais des programmes gérés par les conseils scolaires sont calculés, afin que ces derniers puissent déterminer les coûts locaux avec plus d’exactitude et communiquer les frais aux parents.

«C’est une bonne nouvelle que de permettre aux conseils scolaires de gérer localement, selon des modèles différents. Notre expérience démontre qu’un bon départ permet d’améliorer les résultats scolaires», a commenté Ronald Marion, président de l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario, l’ACÉPO.

«Les conseillères et conseillers scolaires catholiques de langue française ont été écoutés par le premier ministre de l’Ontario et apprécient le changement de cap annoncé aujourd’hui concernant les services offerts dans le cadre de la journée prolongée du Programme d’apprentissage de jeunes enfants», a renchéri Isabelle Charbonneau, présidente de l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques, l’AFOCSC.