Les collèges s’inquiètent du chômage des jeunes

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Publié 04/05/2015 par l-express.ca

Les collèges de l’Ontario exhortent le gouvernement provincial de collaborer avec des éducateurs et des entreprises en vue de s’attaquer au chômage chez les jeunes, notamment en «remédiant aux lacunes d’information sur les dernières tendances du marché du travail».

«Plus nous avons d’informations, plus nos diplômés seront en mesure de répondre aux besoins du marché de travail local, notamment la demande d’employés bilingues dans différents secteurs partout en province», affirme le président Pierre Riopel.

«Dès le secondaire, les jeunes requièrent les outils nécessaires pour explorer des choix de carrière et identifier les habiletés à acquérir avant d’obtenir leur diplôme», indique Bill Best, président de Cambrian College. «Nous entretenons des relations étroites avec des professionnels de l’éducation, des employeurs et des organismes afin d’outiller nos étudiants potentiels et de nous assurer que nos diplômés sont prêts pour les carrières de demain.»

Selon les collèges, qui présentent cette argumentation dans leur nouveau plan stratégique intitulé Favoriser la prospérité, les chefs d’entreprise et plusieurs autres experts ont souligné à maintes reprises qu’il était important de parler aux jeunes et à leurs parents du marché du travail ainsi que des carrières les plus recherchées.

Il est également important de les informer des études et des qualifications nécessaires pour poursuivre ces carrières.

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Collèges Ontario est l’organisme qui représente les 24 collèges de la province. Avec les étudiants, les gouvernements, les entreprises et d’autres intervenants, les collèges veulent «aider le plus de gens possible à obtenir une formation axée sur des compétences». Les collèges veulent aussi «créer de nouvelles possibilités de formations postsecondaires menant à un grade».

Cela comprend la poursuite des réformes provinciales visant à offrir un plus grand choix de programmes de quatre ans menant à un grade. Les collèges veulent aussi être autorisés à proposer des programmes de trois ans axés sur la carrière.

Ils prônent un renforcement du système de transfert de crédits de l’Ontario «afin de permettre au plus grand nombre possible d’étudiants de faire des études qui soient simultanément aux niveaux collégial et universitaire».

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