L’organisme qui s’occupe de l’âge d’or vient de passer le cap de la trentaine. Un dîner bénéfice a eu lieu au Manoir Glendon samedi 26 avril, pour fêter cet anniversaire et réunir la communauté francophone. On y rappelait les origines de l’organisme, discutait de la situation actuelle et présentait les défis à venir.
Au cœur du campus du collège Glendon, un rassemblement de seniors s’amuse et dîne dans la bonne humeur. Les Centres d’Accueil Héritage (CAH), devenus piliers de la communauté, fêtent leur anniversaire. «Il nous fait plaisir d’inviter toute la communauté à célébrer avec nous», commente Diane Saint-Pierre, présidente du conseil d’administration des CAH.
Comme bien souvent tout a commencé par un rêve audacieux, d’une Québécoise venue s’installer à Toronto en 1952. Alors qu’elle s’occupe d’un magasin de chaussures près d’une maison pour personnes âgées, Simone Lantaigne découvre les difficultés que cette frange de la population doit subir quotidiennement. D’âme généreuse, elle qui s’était déjà occupée des enfants délaissés, elle décide d’agir.
Déterminée, elle se bat pour obtenir des services en français pour les aînés, et le 22 août 1978 parvient finalement à mettre au monde «Les Centres d’Accueil Héritage», qui obtiennent leur charte provinciale. À l’époque composé de 12 membres seulement, l’organisme était sûrement loin d’imaginer l’avenir qui l’attendait.
Ce samedi 26 avril 2008, le manoir Glendon était comble pour lui rendre hommage. C’est qu’aujourd’hui l’organisation compte trois divisions, offrant des logements sociaux et une gamme de soins et de services communautaires en français aux résidents torontois, d’origines culturelles et de croyances diverses.