Le printemps est revenu. Les journées allongent, la neige fond, les terrasses accueillent de nouveau quelques clients hardis ou peu frileux. C’est le prélude à la belle saison. Il ne faudra donc pas s’étonner de voir de plus en plus de gens enfourcher leur bicyclette. Ils se promèneront à vélo au lieu de se prélasser en skis.
Vous me voyez venir? J’ai maintes fois hésité sur l’emploi des prépositions «à» et «en» devant un moyen de transport. Et j’ai pensé que je pourrais partager les meilleurs éléments de réponses que j’ai trouvés pour déjouer cette hésitation.
Doit-on dire «se promener à vélo» ou «se promener en vélo»? Il est normal de se questionner parce qu’on entend les deux fréquemment. À proprement parler, l’un et l’autre ne sont pas fautifs.
La Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française nous donne quelques explications pertinentes quant à l’emploi des prépositions devant un moyen de transport. La règle qui semble prévaloir est assez simple. S’il s’agit d’un moyen de transport à l’intérieur duquel on peut prendre place, alors on utilisera la préposition «en». Le sens de celle-ci s’apparente à celui de la préposition «dans», qui évoque le fait de devoir se trouver «à l’intérieur» de quelque chose.
Suivant cette logique, on dira qu’on fait une promenade «en voiture», un voyage «en train». À l’opposé, on peut faire une randonnée «à cheval» ou se rendre quelque part «à vélo». La préposition «à» doit être privilégiée quand il s’agit d’un moyen de transport qu’on enfourche.