Les bonnes intentions d’Air Canada

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Publié 05/02/2008 par François Boileau, Commissaire aux Services en français de l'Onta

En réponse au correctif apporté par madame Isabelle Arthur, Chef de service Relations avec les médias d’Air Canada, je la remercie, car, effectivement, connaissant bien l’histoire de cette compagnie et la loi qui a privatisé cette société, auparavant publique, j’avais utilisé le passé simple dans mon entrevue originale, comme en fait foi le correctif apporté dans cette édition. L’époque où Air Canada était gardée à flots grâce aux fonds publics est maintenant révolue.

J’en profite également pour indiquer que, comme citoyen, je suis rassuré quant à ses propos concernant le «ferme engagement qu’a pris Air Canada de se conformer à ses obligations linguistiques». Mme Arthur ajoute qu’Air Canada prend ces obligations très au sérieux.

Cet engagement permettra certainement à Air Canada de repartir à neuf et d’éviter de se faire condamner à l’avenir par la Cour d’appel fédérale comme cela a été le cas le 22 mars 2007. On se souviendra alors qu’un citoyen voulait simplement se faire servir un 7-Up en français, sur un vol entre Ottawa et Montréal.

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La Cour d’appel y est allée d’un passage remarqué: «Même avec une indemnisation substantielle, l’intimé [Michel Thibodeau], qui a légitimement revendiqué avec succès le respect de droits quasi constitutionnels, continuera de faire les frais d’un appel à l’allure beaucoup plus oppressive que méritoire.»

Je prends donc bonne note qu’Air Canada cessera de contester ses obligations linguistiques devant les tribunaux et s’appliquera davantage à les mettre en oeuvre. En soi, c’est une excellente nouvelle que je ne peux qu’applaudir.

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