Dans l’immense Nouvelle-France du 18e siècle, une enfant autochtone prisonnière de guerre est recueillie par une famille bourgeoise française de Québec, les Courtemanche.
La famille traverse l’Atlantique et arrive en pleine épidémie de peste en France, à Marseille, où la jeune fille est confiée à un marchand de soie, qu’elle finira par fuir.
Elle traverse le pays et survit dans une forêt au Nord de la France pendant dix ans. Quand elle est capturée par des villageois, elle aurait 19 ans.
C’est l’histoire sensationnelle de Marie-Angélique le Blanc – bien connue en France, mais pas chez nous – racontée par Danièle Caloz, de la Société d’Histoire de Toronto (SHT), la semaine dernière à l’Alliance francaise.
Un récit franco-canadien
«C’est un de nos collègues, le président de la Société d’Histoire de Châlons-en-Champagne, en France, qui a demandé à Danièle Caloz si elle connaissait l’histoire de Marie-Angélique le Blanc», explique Lisette Mallet, présidente de la SHT.