Les Premières Nations ont dû céder de vastes territoires à la Couronne afin de permettre aux colons de s’installer après la cession définitive du Canada au Royaume de Grande-Bretagne en 1763.
«La question des réserves indiennes est à la fois peu connue et peu comprise», selon l’historien et romancier Yves Breton, qui donnait une conférence sur ce sujet le 17 juin dans sa région d’Ottawa.
L’auteur de plusieurs œuvres historiques, dont Drôle de vie que voilà! sur l’évolution de la francophonie canadienne depuis la Seconde Guerre mondiale, désirait surtout mettre en lumière les sacrifices des Autochtones et faire connaître l’ampleur du réseau de plus de 1000 réserves.
Conséquences désastreuses
«Il importe de se sensibiliser aux effets des changements sur la vie des peuples déplacés qui passaient de l’autonomie à la dépendance, drame qui eut des conséquences désastreuses sur la vie des populations concernées», dit le conférencier. «Savoir ces détails, c’est se prédisposer à mieux accueillir les réparations qui sont négociées entre le gouvernement et les premiers peuples.»
Yves Breton s’est surtout intéressé aux réserves de l’Ontario et du Québec afin d’étudier leurs différences. L’Ontario compte 207 réserves, le Québec uniquement 31, toutes dans le Sud de la province.