Les archives publiques de l’Ontario sont désormais conservées dans un nouveau bâtiment au sein de l’Université York, à Toronto. Les nouvelles archives renferment une impressionnante collections de photographies, cartes et documents d’une richesse historique considérable pour l’Ontario. Depuis début avril, une partie est accessible au public du lundi au vendredi de 8h30 à 17h. On peut venir y étudier documents historiques, arbres généalogiques, documents de la sphère publique ou privée…
Les locaux, à la pointe de la technologie, sont conçus pour mieux protéger l’héritage de la province notamment avec un système de régulation de la température. Ils sont aussi respectueux des normes environnementales, conçus pour réduire la consommation d’énergie et d’eau. La surface est de 20 000 pieds carrés supérieure à celle du précédent bâtiment. La partie réservé au public est presque deux fois plus importante qu’avant. Les locaux comprennent aussi désormais trois salles audiovisuelles.
Des archives bien protégées
Depuis 1903, les archives de l’Ontario préservent des témoignages de l’histoire culturelle, économique et politique de la province, dont certains remontent au 18ème siècle. Les archives comprennent désormais 1,9 millions de photographies, 45 000 cartes, 240 000 plans d’architectures, 80 000 publications… Une salle spacieuse et lumineuse est réservée pour les recherches, il suffit d’enregistrer son nom et de spécifier ses recherches. Une galerie avec des expositions d’œuvres d’arts historiques est aussi prévue pour les visiteurs.
En ce moment cet espace expose des photographies datant du début du siècle jusqu’au année 1980. Ces photos ont été prises pour les différents ministères dans différentes zones de l’Ontario. On peut ainsi voir des photos de carambolages routiers prises par le ministère des Transports. À l’époque on ne prenait pas la peine d’annoter le nom du photographe, ce qui explique que plusieurs photos ne spécifient ni le nom de l’auteur ni même le lieu. Toutes les photos proviennent de dossiers inactifs au sein du ministère, on peut les voir librement.