à 05h59 HNE, le 28 février 2012.
MONTRÉAL – Les programmes sportifs des écoles secondaires, cégeps et universités auraient tout intérêt à adopter des protocoles stricts et bien suivis pour leurs jeunes qui subissent une commotion cérébrale.
Des chercheurs de l’Université de Montréal ont découvert que les adolescents sont plus vulnérables que les enfants et les adultes aux commotions sportives.
L’étude du neuropsychologue Dave Ellemberg, publiée mardi dans la revue Brain Injury, démontre en effet que ces blessures affectent surtout la mémoire de travail, celle qui permet des opérations mentales en continu, tels des calculs mathématiques en étapes ou la lecture.
«Lorsque le cerveau est en phase de développement comme celui de l’adolescent, il est vraiment dans son élan de croissance au niveau des fonctions frontales, et c’est à ce moment qu’il est vraiment vulnérable aux commotions cérébrales, explique le docteur Ellemberg. Nous savons que lorsqu’une partie du corps et du cerveau est en développement rapide, ça rend cette région plus vulnérable.»