On ne saurait exagérer l’importance de Léonard de Vinci, cet artiste florentin à la fois «scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain».
Mais l’ouvrage de Frank Zöllner, publié par les éditions Taschen sous le titre Léonard de Vinci. Tout l’œuvre peint, apporte à notre connaissance de ce génie de la Renaissance italienne (fin du XIVe siècle jusqu’au début du XVIe siècle) un tableau complet de ses réalisations picturales.
(Le mot «œuvre» peut s’utiliser au masculin pour désigner l’ensemble des réalisations d’un artiste…)
Le nom de Léonard de Vinci est attaché, bien entendu, au célèbre tableau de La Joconde, dont une foule d’admirateurs se pressent toujours au Musée du Louvre à Paris devant l’édicule vitré qui la protège maintenant d’un vol (en 1911) ou d’une dégradation (1956), des vibrations, des variations d’humidité et des changements de température.
La Joconde, de Léonard de Vinci
Si La Joconde, Mona Lisa, fait bien parie des 240 illustrations du livre de Frank Zöllner, il est peut-être bon de rappeler au passage l’explication du sourire de celle-ci trouvée pas des chercheurs canadiens grâce à un système de balayage laser sophistiqué, en couleur et en trois dimensions.