Léo Ferré, la liberté de dire non!

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Publié 29/07/2008 par Yvan Giguère

L’auteur-compositeur-interprète nous quittait il y a 15 ans, le 14 juillet 1993. Il était de son temps, mais semblait sortir tout droit d’une autre époque. Poète jusqu’au bout des notes, Léo Ferré aura su mieux que quiconque dire non à la bêtise humaine.

L’oeuvre de Ferré est un hymne à la vie, à l’espoir et à la liberté. La liberté de se dire sans restriction, en se faisant parfois violence, pour mieux extraire la tendresse qui l’habitait ou pour laisser sa musique prendre d’assaut les mots de Rimbaud, de Baudelaire où d’Aragon. Ferré était aussi un de nos grands poètes engagés dans la détresse humaine, exultant sa propre détresse comme un chant fraternel qu’il nous lançait en pleine figure.

Il se défendait bien d’être misanthrope, mais se savait de la race de ceux qui ne peuvent supporter la misère et l’offense des uns fait aux autres. Il était sans pitié pour l’injustice, pour les traîtres et les manipulateurs de ce monde. Il était anarchiste et chantre de l’anarchie. Mais il savait aussi chanter l’amour magnifiquement en osant de ces mots qui nous font encore toute chose. Universel dans sa solitude, Léo Ferré nous a légué un chant ouvert à tous nos possibles.

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