Les progrès remarquables accomplis au cours des 45 dernières années en matière de bilinguisme officiel au Nouveau-Brunswick reposent sur l’engagement d’hommes et de femmes quant à l’importance d’assurer la protection et l’épanouissement du fait français. «Et j’oserais dire que l’avenir des langues officielles au Nouveau-Brunswick passe d’abord et avant tout par la poursuite de cet engagement citoyen.»
C’est le constat auquel est arrivée la commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Katherine d’Entremont, après avoir brossé, à Edmundston, le 13 août dernier, un portrait de l’évolution du bilinguisme officiel dans sa province. Elle prenait alors la parole au colloque «L’Acadie dans tous ses défis», tenu dans le cadre du Congrès mondial acadien 2014.
Mme d’Entremont a notamment rappelé que c’était dans la foulée des recommandations de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme que l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick a adopté sa première loi sur les langues officielles, le 12 avril 1969.
L’adoption de cette loi a appuyé une transformation sociale qui a permis à la langue française de faire des progrès importants dans tous les domaines.
Le bilinguisme constitue un des principaux avantages concurrentiels du Nouveau-Brunswick. Au cours des 30 dernières années, il a donné lieu à un niveau considérable d’investissements des entreprises et de création d’emplois.
Selon la commissaire, l’incompréhension entourant l’importance de la dualité linguistique témoigne d’un discours incomplet sur le bilinguisme et le biculturalisme de la part du gouvernement.