L’éducation en BD

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Publié 15/04/2008 par l-express.ca

La francophonie ontarienne a maintenant une bande dessinée. Les quattro Francos  est un nouvel outil éducatif pour sensibiliser la jeunesse au fait francophone dans les écoles de l’Ontario. Et permet surtout d’apprendre sur l’intégration et la solidarité communautaire tout en s’amusant. L’auteur Body Ngoy revient pour nous sur cette nouvelle façon de se lire en français.

Body Ngoy espère toucher les jeunes lecteurs et leur faire comprendre l’importance du socle commun francophone. Avec deux histoires dans un seul album il souhaite regrouper les francophones en un groupe soudé, qu’ils soient Canadiens depuis des générations ou nouveaux arrivants.

Pour cela, quoi de mieux qu’une bande dessinée mettant en scène le processus d’intégration de ces jeunes francophones et l’amitié naissante qui se noue entre eux?

Afin de mieux comprendre la jeunesse, l’auteur s’est entretenu avec bon nombre d’étudiants: «J’ai alors remarqué que les jeunes se définissent souvent plus par leurs origines que leur culture commune francophone. C’était une déception pour moi, mais aussi un défi à relever.»

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Pour y arriver, Body Ngoy propose quatre repères que les jeunes issus de la diversité franco-ontarienne ont en commun: La francophonie bien sûr, mais aussi l’identité canadienne, la valorisation des talents et le patrimoine historique canadien-français. Allié à la valeur ajoutée culturelle des communautés immigrantes.

D’origine congolaise et arrivé à Toronto au début des années 1990, il se reconnaît un peu dans une de ses histoires. «On y voit des jeunes qui se distinguent non plus par leurs origines, mais par leurs qualités.» 

Body Ngoy est très impliqué au niveau communautaire et rêve depuis son arrivée au Canada d’une francophonie qui saurait se vivre et s’accomplir pleinement. Grâce à cette belle initiative, illustrée par Olivier Brassard, elle aura en tout cas de quoi se lire et s’amuser. «Cette bande dessinée suscite des pistes de réflexion, ajoute Body Ngoy, sur les meilleures façons de bâtir des ponts entre jeunes francophones issus de l’immigration et ceux de la communauté d’accueil.» 

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