Les mauvaises nouvelles se multiplient aux États-Unis: chute de la construction de maisons, baisse des prix et des promesses d’achat, licenciements de 80 000 travailleurs en août, première chute de l’emploi en 4 ans… bref, jour après jour, les données statistiques chez nos voisins du sud confirment le ralentissement de leur économie.
Les risques de récession augmentent et il semble clair pour plusieurs économistes que la banque centrale américaine devra baisser ses taux d’intérêt le 18 septembre prochain.
La situation inquiète les pouvoirs politiques, économiques et financiers, mais plusieurs tentent de se faire rassurants en affirmant que la crise actuelle des liquidités et du crédit hypothécaire ne sera que de courte durée.
C’est tout de même dans ce contexte que la Banque du Canada doit diriger sa politique monétaire. L’institution a décidé de ne pas modifier ses taux d’intérêt la semaine dernière, indiquant clairement que la situation américaine la préoccupe.
Même si l’économie canadienne roule, de façon globale, à plein régime (grâce surtout à l’Alberta), la Banque du Canada n’a pas d’autre choix que de tenir compte de l’évolution de la situation aux États-Unis. Les Américains représentent notre premier et principal partenaire économique.