En 2005, la fréquentation des écoles du Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest a pour la première fois dépassé le chiffre de 7000 élèves. Une progression également constatée dans les écoles du conseil catholique, qui comptera quant à lui 300 élèves de plus à la rentrée prochaine. Au-delà de la satisfaction de séduire de plus en plus de familles, de nouveaux problèmes se posent pour l’enseignement en langue française.
Entre la pénurie d’enseignants qui touche le Canada français et la croissance constante des effectifs, les conseils francophones tentent tant bien que mal de faire entendre leurs voix.
Trois cent élèves de plus dans les écoles francophones dans la région du Grand Toronto. Un chiffre optimiste révélé en début de semaine dernière par le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), et qui concerne toutes les filières de la maternelle à la 12e année.
Pour Bernard Lavallée, directeur de l’éducation du Conseil catholique, cette tendance à l’augmentation observée depuis trois ans est le résultat direct d’une conjonction de deux facteurs: «La conjoncture générale nous est très profitable. Tout d’abord, la bonne santé économique de la région permet aux Torontois d’investir plus dans l’éducation de leurs enfants et donc d’avoir le choix de l’enseignement en français. Ensuite, les dernières vagues d’immigration, à forte teneur francophone, ont elles aussi eu un impact mesurable.»
Mais le directeur de l’éducation du CSDCCS n’oublie pas de mentionner l’importance du travail effectué ces dernières années au sein du Conseil pour améliorer les services proposés aux parents francophiles et francophones: «Je crois vraiment qu’aujourd’hui, cette augmentation est intimement liée au niveau d’enseignement que nous proposons. Nous offrons une qualité de services qui est saluée par les parents.»