L’école Étienne-Brûlé accueille le Mégadégad’Impro

L’école francophone accueillait jeudi dernier le Mégadégad’Impro dans le cadre du projet régional mené pour la seconde année consécutive. Quatre écoles du CSDCSO étaient réunies à Étienne-Brûlé autour d’un concours d’improvisation pour valoriser la communication en français.

200 élèves de 5e et 6e années s’étaient donnés rendez-vous à l’école Étienne-Brûlé jeudi 10 juin pour s’affronter en improvisant. Ils sont scolarisés dans les écoles Maison Montessori, Jeanne Lajoie, Laure-Rièse et Antonine Maillet.

Ils s’entraînent depuis le mois de janvier pour être capables d’improviser des mini-scènes de théâtre d’une minute trente sur des thèmes imposés. Les 20 équipes sont constituées d’élèves d’écoles différentes pour créer des liens entre les jeunes.

Et l’exercice n’est vraiment pas facile avec des thèmes comme: «marcher dans la jungle» ou «voyage dans le temps».

À cela s’ajoutent quelques contraintes: le chant, les rimes, ou le doublage américain. Dans ce dernier cas, deux élèves doublent les deux acteurs et leur font dire ce qu’ils veulent.

Les fous rires étaient donc au rendez-vous. Les élèves ont redoublé d’imagination pour amuser leurs camarades. Et l’issue de chaque match d’improvisation se jouait à l’applaudimètre: un jury composé de deux équipes applaudissait davantage pour l’équipe de son choix.

«Ce n’est pas une compétition, toutes les équipes gagnent minimum 10 points par match. À la fin, tout le monde va recevoir des prix offerts par nos commanditaires:Radio Canada, TFO, le Centre Francophone et le CFORP», explique Denise Petitpas, animatrice culturelle du CSDCSO. L’équipe des «Kiwis Magiques» a remporté le grand prix grâce à des bonus pour le respect et la collaboration.

Parler français

L’improvisation est un jeu très populaire au Canada. Il y a même une league d’improvisation professionnelle au Québec. Mais à Étienne-Brûlé, le but premier est de promouvoir le français auprès des élèves.

Ils improvisent entièrement en français et leur expression orale est encouragée par des points supplémentaires. «C’est important pour la construction identitaire des jeunes francophones. Ils réalisent qu’ils appartiennent à une communauté qui ne se limite pas seulement à leur école. C’est intégré dans le curriculum scolaire», continue Denise Petitpas.

Les jeunes élèves sont encadrés par les 7e et 9e années d’Étienne-Brûlé qui arbitrent les matchs. «Les grands jouent le rôle de modèle pour les plus jeunes», souligne l’animatrice culturelle.

Découvrir l’école

C’est la seconde année que les écoles du CSDCSO se réunissent autour d’un projet commun. L’an dernier, les élèves avaient travaillé sur la Francophonie en présentant les pays qui parlent français. Une chanson avait même été écrite et a été reprise cette année lors de la finale. Le projet avait eu lieu à l’école Jeanne Lajoie.

«C’est important de mélanger les élèves. Ils créent des liens, d’autant plus qu’ils seront probablement des camarades de classe dans les années à venir», mentionne Denise Petitpas.

Les élèves peuvent aussi découvrir les locaux d’Étienne-Brûlé et rencontrer certains professeurs afin de les aider à décider où ils voudront poursuivre leur scolarité.