Le West Toronto Collegiate bientôt disponible pour le Collège français?

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 24/08/2010 par l-express.ca

Selon le candidat Jean-François L’Heureux pour le siège de Toronto Sud au CSDCSO aux élections de l’automne prochain, l’acquisition par le Conseil scolaire francophone du West Toronto Collegiate Institute, qui pourrait bientôt être mis en vente par le TDSB, le Conseil scolaire anglophone, serait la solution au problème du Collège français, actuellement scindé en deux campus au centre-ville.

Si l’édifice était mis en vente par le TDSB (ce qui pourrait prendre encore plusieurs mois), la priorité serait accordée aux trois autres conseils scolaires de la région: le CSDCSO (conseil scolaire francophone public), le CSDCCS (Conseil scolaire francophone catholique) et le TCDSB (Conseil scolaire anglophone catholique). Si aucun de ces trois organismes ne fait une offre satisfaisante au TDSB, ce dernier ouvrirait la vente à tout le marché immobilier, ce qui signifie que l’ancienne école secondaire pourrait devenir, par exemple, un immeuble à condos.

Des dizaines d’écoles du TDSB, en pertes d’effectifs contrairement au système français, sont sous-utilisées ou déjà vides, mais aucun mécanisme provincial ne donne la priorité à des institutions, comme le Collège français, qui débordent.

Selon M. L’Heureux, l’achat du West Toronto Collegiate Institute (situé près de Lansdowne et College) représenterait la solution.

Publicité

«Ce bâtiment, construit en 1971, possède une piscine, cafétéria, auditorium, gymnases, ascenseur, ateliers pour les arts», dit-il. «Cet édifice serait parfait pour accueillir les élèves les plus âgés de Pierre-Elliott-Trudeau (5e et 6e années par exemple) ainsi que tous les étudiants du Collège français et de Brockton (le campus temporaire du Collège français pour les 7e et 8e années). De plus, il y aurait encore plusieurs classes disponibles pour les années à venir.»

Avec l’acquisition de West Toronto Collegiate Institute, M. L’Heureux croit que nous pourrions faire «d’une pierre deux coups: fermeture de Brockton et désengorger les écoles élémentaires du sud de Toronto».

Encore faut-il, évidemment, qu’il soit mis en disponibilité par le TDSB, ce que le CSDCSO suit de près, confirme Claire Francoeur, directrice des communications.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur