Ceux qui s’inquiètent de la place croissance de l’entreprise privée dans la recherche ont régulièrement des analyses à se mettre sous la dent.
Le dernier livre en lice remonte jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. Avec un titre provocateur, Science-Mart, l’auteur Philip Mirowski annonce la couleur: la montée du financement privé de la recherche, d’abord progressive plus accélérée à partir des années 1980, a entraîné un déclin de la perception de la science censée être un «bien public», pour être remplacé par quelque chose qui doit prioritairement être commercialisé et dont on doit tirer un profit.