23 oct 2012 10h36
OTTAWA – Malgré la fréquence et la sévérité croissante des attaques de pirates informatiques sur les systèmes canadiens, Ottawa « tarde » à assumer son rôle pour répondre adéquatement aux cybermenaces.
Le rapport automnal du vérificateur général Michael Ferguson dévoile d’importantes lacunes dans la gestion de ces risques, tant dans le stockage des données sensibles que dans la surveillance d’éventuels pirates prêts à sévir.
Or, terroristes, organisations criminelles ou États étrangers peuvent s’introduire dans les systèmes _ électriques, bancaires, téléphoniques, gouvernementaux _pour les détruire volontairement ou en voler l’information, a rappelé M. Ferguson dans le document déposé mardi aux Communes.
Le fonctionnement du Centre canadien de réponse aux incidents cybernétiques (CCRIC) constitue un exemple révélateur des failles qui persistent dans la gestion de la menace. Le Centre n’est en effet ouvert actuellement qu’aux heures de bureaux de la capitale fédérale, de 8h à 16h, cinq jours par semaine. Au-delà des ces heures, un employé en disponibilité est simplement prévenu par téléavertisseur.