Le vélo, un de mode de vie

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 17/07/2012 par Guillaume Garcia

En plein Tour de France, la marque de cyclisme Vitess et la Cleveland Clinic organisent jusqu’au 20 juillet l’événement Health + Speed = Fun, dans le carré restauration de la place Brookfield, au coin de Bay et Wellington. Fondateur de Vitess, Julien Papon veut créer un club de Vitess Riders qui partageraient un mode de vie en plus de leur passion pour le vélo de route. L’Express a rencontré l’ingénieur français vendredi dernier.

«On a travaillé sur l’événement autour du vélo et de la santé pour incorporer le cyclisme dans le mode de vie, ce qu’on appelle l’«active lifestyle», explique le jeune cadre.

Basée à Toronto, l’entreprise Vitess existe depuis quatre ans et a percé le marché il y a trois ans. Julien Papon espère que sa marque dépassera bientôt le seul cadre de la fabrication de vélos.

Venu du domaine de l’automobile et du conseil, la passion de Julien Papon pour le vélo lui a fait franchir le pas et lancer sa propre boite. Titulaire d’un DEA de l’école très connue de Centrale, il travaillait en tant que conseiller pour une entreprise qui souhaitait importer des cadres en carbone au Canada. Le projet ne s’étant pas finalisé, il a décidé de se jeter à l’eau et de fabriquer lui-même ses vélos.

«On est passé de l’idée de distribution à la création d’un produit. Aujourd’hui on va acheter un vélo dans un magasin de vélos. Nous nos vélos sont uniquement dans nos boutiques. C’est du Vuitton du vélo. Nous sommes plus une entreprise de services que de vélos.»

Publicité

Cette notion est essentielle pour comprendre l’idée de Julien Papon. Il ne veut pas devenir un géant du vélo, mais créer un club dont les membres pourraient partager des valeurs, des activités et une passion pour le vélo.

La clientèle visée se situe très haut dans la fourchette des revenus puisque les vélos Vitess peuvent être personnalisés à l’infini. Il n’y a pas de limite de prix.

«Un bon vélo de route commence autour de 3000-4000 $. Nos entrées de gamme sont là, entre 4000 et 7000 $. Après, il n’y a pas de limite.»

Si quelqu’un souhaite obtenir un vélo de qualité exceptionnelle, il le peut. Un très bon vélo de course pouvant coûter beaucoup plus que 5000 $. Mais Julien Papon vise plus grand que la simple vente de vélos.

«On veut rapprocher les propriétaires de vélos Vitess et créer une communauté autour de la marque.»

Publicité

À terme, l’objectif serait de faire payer une cotisation aux membres et ils n’auraient pas à s’occuper du vélo, que l’entreprise leur fournirait neuf et changerait régulièrement. Les «Vitess Riders» s’articuleraient autour du mode de vie du cycliste plus que de la machine en tant que telle.

«On veut créer des infrastructures et des services. Vitess n’est pas une marque de vélo mais de cyclisme. Il y a une culture commune entre l’automobile de luxe et le vélo, les gens sont les mêmes.»

Il est certain que Vitess, dont la boutique se trouve au 3399 Lakeshore, s’adresse plus particulièrement aux plus fortunés des cyclistes. Mais Julien Papon tient à préciser que tout le monde est le bienvenu pour un test. Les connaisseurs de vélos savent qu’un très bon vélo vaut largement son investissement.

À la Place Brookfield, plusieurs des vélos Vitess étaient exposés, dont un d’une valeur de 25 000 $ pesant une plume et un autre spécialement fabriqué pour la fondation Sick Kids.

Si Vitess attirera sans nul doute plus d’avocats que de véritables athlètes, tout le monde peut se prendre à rêver à ces vélos.

Publicité

www.vitess.com

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur