Alors que le Théâtre français de Toronto enchaîne les succès sur les planches, des négociations plus discrètes ont lieu en coulisses. S’agit-il des secrets de fabrication d’une nouvelle pièce? De l’arrivée d’un nouvel artiste en résidence? Rien de tel: il s’agirait plutôt d’un changement… de décor.
Le théâtre a fêté en novembre dernier ses 40 ans d’existence mais malgré ses réussites, une ombre demeure au tableau: des locaux administratifs inappropriés dans lesquels le personnel du théâtre commence à se sentir fort à l’étroit. De quoi tourner ses regards ailleurs…
«Nos locaux actuels sont loin [à Dundas et Bloor], petits, c’est un édifice médical reconnu comme étant l’un des plus laids de Toronto, nous confie Guy Mignault, directeur artistique du théâtre. Ce n’est pas du tout un lieu propice à la création.»
Seul avantage de ces bureaux: le loyer est abordable.
Mais le Théâtre français, après quarante ans d’existence, veut voir plus grand. «On voudrait regrouper nos bureaux et une salle de répétition.»