«Je me suis dit comme ça, qu’en tant que cadeau du 40e anniversaire du Théâtre français de Toronto, il nous fallait bien un spectacle en chanson». Guy Mignault en raffole et le public aussi, alors pourquoi se priver? Les occasions de chanter gaiement se provoquent, et le Théâtre français n’en est pas à sa première dans ce domaine. C’est donc enchanté que Guy Mignault convie à pousser la chansonnette dans sa nouvelle pièce Et si on chantait…, du 23 avril au 10 mai 2008.
C’est une de ces pièces qui donne le sourire et qu’on se plaît à fredonner de longues heures après. Créée spécialement pour le 40e anniversaire du TfT, Et si on chantait… s’offre comme un cadeau: avec pour objectif de faire plaisir. Mais aussi de faire réfléchir.
«C’est un spectacle festif, commente le metteur en scène Guy Mignault, mais il y a aussi de grands moments de réflexion.» Chanter est pour lui le moyen parfait pour extérioriser ses émotions, «les extravagances et les préoccupations de nos contemporains».
Et des émotions il n’en manque pas envers le TfT, dont il est le directeur artistique depuis 1997. Une aventure humaine qu’il souhaite partager avec les spectateurs, qu’ils soient abonnés ou néophytes de la scène francophone. Un attachement qui apparaît lorsqu’on lui demande de résumer par une chanson ses 11 ans avec le TfT. Il choisit sans hésiter C’est comme faire le tour du monde, spécialement écrite pour Et si on chantait…
La pièce se veut donc «un survol sur 40 ans de chansons, de 1967 et la création du TfT à aujourd’hui, en passant par les années 1980 et l’avènement d’une musique qui chante Toronto». Guy Mignault qui en est à son quatrième théâtre musical, connaît la chanson.