Le taux de chômage continue de grimper

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Publié 10/03/2009 par La Presse Canadienne et L'Express

Le taux de chômage a augmenté en février aux États-Unis pour s’établir à 8,1 %, son plus haut niveau depuis 1983, après la destruction le mois dernier de 651 000 emplois, a annoncé le département américain du Travail. 

Ces deux chiffres sont plus mauvais que prévu. Au total, le nombre de chômeurs américains atteint désormais 12,5 millions. «On ne voit pas le bout du tunnel», a commenté Nigel Gault, économiste du cabinet IHS Global Insight.

GM au plus bas

L’action de General Motors est tombée vendredi à son plus bas niveau depuis 75 ans à la Bourse de New York, les investisseurs craignant la faillite du constructeur automobile américain malgré l’aide publique dont il bénéficie.

Le titre GM est descendu à 1,27 $ US en fin de matinée, égalant ainsi un record du niveau le plus bas de l’action établi le 4 mai 1933, selon le Centre de recherche des prix des actions à l’université de Chicago. Le titre a terminé cette journée à 1,45 $.

Dans un communiqué publié vendredi, GM déclare être au bord de la faillite et assure qu’il ne pourra l’éviter que s’il reçoit une aide supplémentaire d’au moins 30 milliards $ de l’État américain et réussit à mettre en oeuvre un vaste plan de restructuration.

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Au Canada, GM et les TCA, le syndicat des travailleurs de l’automobile, se sont entendus sur un gel des salaires et des prestations de retraite.

Quatre provinces afficheraient une croissance

Aucune province canadienne n’est épargnée par la récession actuelle, mais la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ile-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick sont les seules juridictions provinciales qui verront croître leur économie cette année, selon le Conference Board du Canada.

L’organisme de recherche économique écrit que la Saskatchewan et le Manitoba jouissent d’un élan qui amortira le coup porté par le ralentissement du secteur des ressources. Leurs taux de croissance seront cependant inférieurs à 2%, plus proche de 0% dans le cas des deux provinces maritimes.

En Ontario, le PIB chuterait de 1,2 %, alors qu’au Québec, il diminuera de 0,4 % en 2009.

Robert Tessier à l’oeuvre

Le nouveau président du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Robert Tessier, a promis de choisir rapidement le PDG de l’institution. «C’est une question pas de jours, mais pas de mois non plus», a-t-il déclaré jeudi dernier lors de la conférence de presse annonçant sa nomination.

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Pourquoi a-t-il accepté ce poste délicat? «Parce que je suis un masochiste!» a-t-il lancé à la blague, avant d’ajouter: «quand vous recevez un appel de cette nature pour une organisation de cette importance pour le Québec, je ne pouvais vraiment pas dire non».

L’homme de 63 ans a dit avoir hésité parce que sa nouvelle fonction l’oblige à quitter la présidence du conseil d’administration de Gaz Métro, qu’il occupait depuis février 2007, de même que le conseil de l’entreprise informatique CGI.

Quand on lui a demandé s’il fallait apporter des correctifs à la Caisse, qui a enregistré une perte record de près de 40 milliards $ en 2008, M. Tessier a admis que des «erreurs» avaient été commises, notamment avec le papier commercial (PCAA), et qu’il faudrait «revoir» l’ensemble des pratiques en matière de gestion du risque de la Caisse.

La firme Standard & Poor’s a récemment maintenu la cote AAA de la Caisse, mais a placé l’institution «sous surveillance». Par contre, l’agence de notation Moody’s a annoncé vendredi qu’elle ne changeait rien aux perspectives de la Caisse de dépôt et placement du Québec en matière de solvabilité.

Libre-échange Canada-Europe

Après plusieurs mois de discussions, le Canada et l’Union européenne sont parvenus à un accord sur les thèmes qui devraient être abordés dans le cadre d’éventuelles négociations en vue d’un traité de libre-échange, a annoncé le ministre du Commerce international, Stockwell Day.

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Les membres du groupe de travail s’entendent pour dire que tout accord devra être au moins aussi ambitieux que les autres traités de commerce bilatéraux conclus par les partenaires au fil des ans.

Secret bancaire

La Suisse, l’Autriche et le Luxembourg sont disposés à collaborer au niveau international en matière de délit fiscal, mais il n’est pas question d’abandonner le secret bancaire. Réunis dimanche à Luxembourg, les ministres des Finances des trois pays ont adopté une position commune face aux pressions internationales.

L’entretien leur a permis d’évaluer ensemble la situation en vue du prochain sommet du G-20, le 2 avril, et d’harmoniser les intérêts communs des places financières dans le contexte international.

«Unanimes sur le fait que la Suisse, l’Autriche et le Luxembourg ne constituent pas des paradis fiscaux, les trois États considèrent comme inacceptables les procédés unilatéraux mis en oeuvre par certains États du G-20 avant le sommet du 2 avril prochain», a communiqué dimanche le ministère Suisse.

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