La Section de common law de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa a tenu vendredi dernier un intéressant colloque sur le statut du français dans la réglementation de la profession juridique.
Après des réflexions sur les obligations positives des barreaux, présentées par le professeur Adam Dodek, les participants ont pu entendre tour à tour des conférenciers traiter respectivement des quatre thèmes suivants: le bilinguisme au Barreau du Haut-Canada; le statut du français dans le processus d’accès à la profession juridique et la formation permanente continue; les droits linguistiques des titulaires de permis qui font l’objet de procédures disciplinaires; et le statut du français et la gouvernance des barreaux.
Le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, a pour sa part répondu à la question suivante: la formation permanente juridique en français est-elle une condition nécessaire à l’accès à la justice?
Dans des prochaines chroniques, je signalerai les propos de l’un ou l’autre des conférenciers.
Aujourd’hui, j’attire votre attention au regard historique sur la progression vers l’égalité du statut du français et de l’anglais au sein du Barreau du Nouveau-Brunswick, présenté par Michel Bastarache, ex-juge de la Cour suprême du Canada.