«Le siège de la Scientologie à Toronto va être rénové sur le modèle québécois»

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Publié 23/02/2010 par Charlotte Vincent

L’Église de Scientologie vient d’inaugurer son siège à Québec. Un bâtiment de dernière génération qui devrait servir de modèle pour la future rénovation de l’immeuble torontois. À cette occasion, Patricia Felske, en charge des relations publiques de l’Église, et Nicole Crellin, bénévole, ont accepté de répondre aux questions de L’Express et de revenir sur les actions et l’image, souvent controversées, de la Scientologie.

L’Express: Que représente l’inauguration de ce nouveau bâtiment à Québec?
Patricia Felske:
On est présent au Québec depuis 35 ans. La communauté scientologue du Québec est très active.

D’ailleurs, plusieurs de nos membres de Toronto sont d’origine québécoise. Ce nouveau bâtiment est un modèle pour tout le Canada. Il est construit de façon à accueillir les visiteurs, les membres, à organiser les formations.

Il dispose d’une église et d’une salle de réception pour recevoir des événements grand public.

De nouvelles églises sur cet exemple vont ouvrir à Montréal, à Kitchener et à Winnipeg.
Une levée de fonds est en cours pour rénover le siège de Toronto.

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Q: Le siège national de la Scientologie est situé à Toronto. Quelles sont vos actions dans cette ville?
R:
Nous menons des campagnes récurrentes pour aider la population torontoise.

Tout d’abord dans la lutte anti-drogue, nous soutenons la Fundation for a Drug-Free World qui mène des actions de sensibilisations aux conséquences des drogues auprès des jeunes depuis 29 ans.

Le concept est efficace, car ce sont des jeunes qui parlent à d’autres jeunes.

Nous sommes particulièrement actifs à Noël car c’est une période où la consommation est plus importante. On distribue des tracts dans les rues, dans les écoles, les églises des différentes communautés.

Nous intervenons également pour la reconnaissance des droits humains avec l’association Youth for Human Rights depuis 8 ans. Beaucoup de jeunes ne connaissent pas leurs 30 droits de base.

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Le 10 décembre, à l’occasion de la journée de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous organisons une célébration à Toronto, souvent dans une école.

Q: Pourquoi êtes-vous actuellement présents en Haïti?
R:
Nous avons, au niveau international, une fondation pour intervenir sur les catastrophes. Nous étions présents au Tsunami en Asie, lors de l’ouragan Katrina aux États-Unis…

En ce moment, 12 bénévoles canadiens, dont deux Torontois, sont présents en Haïti pour aider la population victime du tremblement de terre. Nous apportons une aide médicale et nous contribuons à remettre en place les infrastructures comme les lignes de communication.

Q: Les causes que vous soutenez sont-elles aussi un moyen de recruter?
R:
Le but n’est pas de recruter des membres mais de contribuer à rendre la société meilleure.

Nous passons par des associations car cela nous permet de toucher un public plus large, et sans avoir l’étiquette de la Scientologie. Indirectement, l’image de l’Église en bénéficie. Les jeunes que nous rencontrons ont une meilleure opinion de nous.
Évidemment, il n’y a aucun prosélytisme lorsque nous intervenons sur une catastrophe. Ce serait très mal venu.

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Q: La Scientologie est considérée comme une secte dangereuse par certains pays et notamment la France. Que répondez-vous à cela?
R:
Nous tentons de faire connaître notre religion pour que les a priori disparaissent avec des ateliers.

La France a une très belle Constitution et c’est triste de voir que, dans les faits, ce pays est très discriminant envers les minorités et les religions, dont la Scientologie.
Au Canada ou aux États-Unis, nous n’avons pas ce genre de problème.

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