Le 12 janvier, le Canada a été le seul des 47 pays membres du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à s’opposer à une résolution condamnant l’offensive militaire israélienne à Gaza et demandant la fin du lancement des roquettes contre les civils israéliens.
En trois ans de pouvoir, les conservateurs de Stephen Harper n’étaient jamais tombés aussi bas au chapitre des relations internationales. Il y a 30 ans, un autre conservateur, le premier ministre Joe Clark, nous avait mis dans de beaux draps en parlant de déplacer l’ambassade canadienne de Tel-Aviv à Jérusalem, ce qui nous avait valu de se faire traiter de «chiens canadiens» par Arafat, le leader palestinien. Peu de temps après, Clark était battu à la Chambre des communes. J’espère qu’il arrivera la même chose à Harper le 27 janvier.
Cela dit, l’opposition inacceptable du 12 janvier pourrait bien retenir l’attention d’islamo-terroristes et valoir prochainement au Canada des attentats d’envergure comme l’Angleterre et l’Espagne en ont subi ces dernières années. Mais ces considérations n’ont sûrement pas effleuré l’esprit du premier ministre ni celui de son ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, tant ils sont obnubilés par Israël.