Trois ans après la transformation du processus pour nommer ses membres, un Sénat moins partisan et plus fonctionnel semble émerger.
L’approche du gouvernement Trudeau pour rétablir la crédibilité de l’institution ne jouit toutefois d’aucune protection législative. Mais une nouvelle étude propose de continuer la modernisation afin d’encourager la Chambre haute à assumer pleinement ses fonctions.
Ce premier examen intitulé Renouvellement du Sénat du Canada: poursuivre mais dans quelle voie?, a été publié le 21 février par l’Institut de recherche en politiques publiques, à la suite d’une table ronde d’experts tenue à l’automne 2018. D’après Leslie Seidle, le directeur de recherche de l’Institut situé à Montréal, la Chambre haute aurait progressé dans deux de ses rôles.
Le Sénat exerce sa fonction législative de façon encore plus assidue que par le passé, relève le directeur. «Historiquement, cette fonction ne vise pas à contrer les grands principes d’un projet de loi. Ce sont des gens nommés, ils ne peuvent pas aller à l’encontre d’un premier ministre ou d’un ministre.»