On tire de plus en plus la sonnette d’alarme quant à notre consommation de sel: un Canadien moyen avalerait 3400 mg de sodium par jour, tandis que les adolescents et les jeunes hommes dépasseraient les 4300 mg, soit près du double de la quantité à ne pas dépasser.
Pourrait-on réduire les risques en se tournant vers le sel de mer? Pas vraiment…
Le sel de table, qu’on trouve le plus souvent dans nos salières à la maison, est un sel à grains fins constitué de chlorure de sodium (NaCl). Il renferme généralement un agent anti-agglomérant pour empêcher les grains de colmater — de former des blocs durs.
Au Canada, il est enrichi en iode dans le but de prévenir le goitre: une augmentation de volume de la glande thyroïde due à une carence en iode.
Cette condition est devenue moins fréquente dans la population nord-américaine de nos jours: les personnes consommant régulièrement des produits de la mer, ainsi que des produits laitiers, des œufs et de la viande, sont moins à risque.