Le Salon du livre de l’Outaouais doit avoir lieu, en principe, du 25 au 28 février prochain. Mais une crise financière secoue présentement cette institution qui a plus de 30 ans. Il manquerait 100 000 $ pour payer l’espace nécessaire à la tenue de l’édition 2010.
Face à cette situation, divers intervenants culturels pressent le gouvernement du Québec et la Ville de Gatineau de venir à la rescousse du troisième plus gros salon du livre francophone en Amérique du Nord, après Montréal et Québec.
L’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF) figure parmi ces intervenants. Son président, François-Xavier Simard, est consterné par la crise financière qui secoue le Salon du livre de l’Outaouais.
«Au nom des cent soixante cinq écrivains membres de l’AAOF, au nom des milliers de lecteurs des deux rives de l’Outaouais et de l’Est ontarien, nous souhaitons ardemment que le Salon du livre de l’Outaouais se tienne comme prévu, et se tienne dans des conditions qui lui permettent, cette année encore, d’être à la hauteur de sa réputation d’excellence.»